C'est ce qui a permis aux légionnaires de franchir le rempart gaulois, d'envahir Avaric et de massacrer les 40 000 habitants (d'après ce que Jules César a écrit dans son livre : La guerre des Gaules, livre VII, chapitre 27). La ville devient alors gallo-romaine et s'appelle alors Avaricum. Elle est considérée comme une des plus belles villes de Gaule, c'est ce qui avait empêché que Vercingétorix ne la brûle. Nous avons observé le rempart gallo-romain depuis le parking sous la mairie. Des fouilles archéologiques ont révélées ces vestiges du passé. Ce rempart est constitué de fondations en gros blocs de pierre taillée et parfois sculptée. Au-dessus, il y a des petites pierres avec des chainages en briquettes, typiques des constructions gallo-romaines. Ce rempart faisait tout le tour d'Avaricum. Nous l'avons suivi de la mairie jusqu'à la cathédrale qui a été construite par-dessus, puis le long de la promenade des remparts, rue des Arènes, sous le Palais Jacques Cœur. Il a été construit au IVe siècle pour des raisons défensives mais aussi honorifiques : Avaricum venait de changer de nom, en Biturigas, car elle était devenue la capitale de la province d'Aquitaine Première. Les Romains avaient l'habitude d'organiser les rues en damier avec un cardo, axe nord-sud (l'actuelle rue Moyenne), et un axe est-ouest, le décumanus (l'actuelle rue Pauliat). Ce décumanus nous a mené jusqu'à l'emplacement du podium où il y avait un temple dominant la voie d'Aquitaine, actuelle rue d'Auron. Nous sommes passés ensuite par la rue des Arènes qui mène aux anciennes arènes, amphithéâtre où s'affrontaient les gladiateurs, actuellement sous la place de la Nation. Nous avons enfin terminé la matinée au Musée du Berry pour y découvrir les vestiges archéologiques qui y sont conservés : les amphores, les verreries, les stèles funéraires, les sarcophages, les mosaïques, les statues, les sculptures, un autel...
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